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  Pointe des Martinets : traversée N-W
solitaire
Alpes vaudoises
cartographie: OFT 1305, 1285
style: ski
dénivelé: [+1553] [-1553] 3106m
14ptsar

[18-12-2023 08:10] -Les Plans-sur-Bex (parking E)(1100m)
[18-12-2023 08:36] -Pont de Nant(1253m)
[18-12-2023 09:35] -Nant(1500m)
[18-12-2023 13:36] -Col des Martinets (2615m)
[18-12-2023 14:35] -Pointe des Martinets (2653m)
[18-12-2023 15:45] -Javerne(1630m)
[18-12-2023 17:10] -Les Plans-sur-Bex (parking E)(1100m)

[Les Plans-sur-Bex (parking E)|18-12-2023 08:10] - Après l'échauffement d'hier, je repars profiter du soleil. Je savais bien que le vallon de Nant était dans l'ombre en hiver, mais je pensais au moins rejoindre ses rayons au plateau des Martinets. Que nenni! Par chance, les températures agréables et l'absence de vent m'ont permise de rester à l'aise en pull. Qu'est-ce qu'il est long ce vallon! Et en partant des Plans, il faut rajouter vingt-cinq minutes de portage sur la route. C'est décidé, je ne redescendrais par là. Je n'ai pas envie de pousser tout le long de cette plate vallée, pour jouir d'un peu de ski en haut. Aujourd'hui, j'ai suivi la trace. Enfin, jusqu'à La Grande Vallée, où j'ai tenté de rejoindre les pentes du Col des Perris Blancs. J'ai été trop loin. Du coup, je ne la sentais pas de remonter ces pentes ensoleillées, parmi les gueules de baleine. J'ai fini par tracer dans le vallon en direction du col des Martinets, sous lequel j'ai rejoins la trace.
Je reçois enfin les rayons, il est 13h36. C'est pas trop tôt!
Je frime un peu l'arête qui mène à la Pointe des Martinets. Elle a l'air faisable. Bien en-dessous du col, je vois un type monter, il est encore loin. Je ne suis pas à la traîne, alors. J'ai juste le temps de m'installer pour le pique-nique, que le type débarque déjà. Bien en forme, le gars. Il dit avoir pris son parapente, mais il n'y a pas une brise. Pas envie de redescendre à ski, dit-il. Je lui parle de l'arête, mais il me dit qu'il n'a pas de piolet. Bref, nous causons peu. L'heure étant tardive, je rechausse mes skis pour partir sur la crête. Belle r, ça passe partout sans déchausser. Je me retourne pour voir si le type m'a suivi. Il est descendu. Je suis à nouveau seule. Le contournement du bastion sommital rocheux du côté sud craint un peu. Je le passe finalement, skis sur le sac, par une petite vire en escalier de droite à gauche. Que j'aime ça, grimper dans du mixte! Même en chaussures de skis. Ragaillardie, je dépeaute au sommet et me prépare pour une belle descente versant nord-ouest. Direction la Vire aux Boeufs, on verra ensuite où ça passe. Déjà j'ai rejoins l'ombre. Pas sûr que la vitamine D ait eu le temps de se métaboliser en si peu de temps. J'enchaîne de petits couloir en zigzaguant entre les barres et pour trouver la poudreuse entre les zones bétonnées. C'est assez raide, je retrouve de bonnes sensations. Je rejoins les Perrènes, sourire aux lèvres. Bon, maintenant, le reste sera moins funky. Je glisse facilement jusque vers le Grand Plan, quelques escaliers, puis je rejoins Javerne. J'emprunte la route, bien enneigée, mais plate! Sans remettre les peaux, je décroche fix et chaussures pour une variante ski de fond. A la bifurcation d'Euzanne, la route commence à s'incliner suffisamment pour glisser et la neige a été tassée par des skieurs. Avec quelques déchaussement, je glisse jusqu'à 1300m sous Joux Ronde. Puis à pied j'emprunte la route forestière, puis le sentier qui passa au Mazot du Feu, pour débouler au parking où m'attend la tintine, alors que le jour tombe gentiment. Conclusion : Beaucoup de faux plats pour un peu de beau ski, mais ça valait le coup. Je la regardais depuis longtemps cette pente. Peut-être à entreprendre plus tard dans la saison, pour profiter d'un meilleur enneigement et...du soleil!